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Ocean's 4 us

6ème étape de notre road trip

Immortalisée dans une chanson de Luis Mariano, la belle Cadix bénéficie d’une image romantique avant même d’y mettre les pieds. C’est pourtant par un point suspendu ultra moderne qu’on y accède.

Cadix commence par une longue plage étendue qui mène à sa cathédrale, que l’on reconnaît de loin avec ses toits bombés caractéristiques. Puis c’est une longue et très agréable avancée sur la mer jusqu’au castillo, avec le soleil qui semble y plonger droit devant soi si on le parcoure en fin de journée.

 

Cadix n’est au final pas totalement la romantique que j’imaginais, sans trop savoir pourquoi, au risque très personnel d’en choquer les amoureux. Elle est finalement plus industrialisée par son port. Mais elle mérite une longue promenade 2 ou 3 heures avant que le soleil se couche. Il faut ensuite se précipiter ans la ville pour y trouver une place en terrasse.

 

Le gros avantage de Cadix, et d’El Puerto de Santa Maria, où nous séjournions, est que nous sommes alors sur l’océan. Et l’océan rime avec plage de sable, contrairement à l’immense majorité des plages andalouses sur la Méditerranée, qui sont elles plus « gravilloneuses ». À El Puerto de Santa Maria, la plage y est d’ailleurs immenses et ressemble à ces stations balnéaires de chez nous, mais évidemment plus chaudes et donc tellement plus accueillantes.

La région ne manque pas de points de visite intéressants, comme Jerez de la Frontera, ou Vejer de la Frontera. Mais la palme du déplacement revient sans nul doute au parc de la Donana, et plus précisément au village d’El Rocio.

Arriver à El Rocio, c’est plonger dans un monde révolu. D’un mode de vie traditionnel à l’entretien d’un pôle touristique certain, peu importe où se trouve la vérité. Dès que notre carrosse motorisé passe la plaque de bienvenue d’usage, il pose ses 4 roues immaculées dans le sable des routes qui ont abandonné le bitume et donne immédiatement au lieu une impression de far-west, immédiatement amplifiée par les constructions, qui ne dépassent jamais 2 étages.

A peine un peu plus loin, les premiers cavaliers déambulent, non pour se donner en spectacle, mais parce qu’ils sont des milliers à avoir choisi ce mode de vie ! Et ce ne sont pas les calèches, destinées à nous, pauvres touristes, qui vont rendre l’endroit moins sympathique. El Rocio est d’ailleurs le lieu de départ d’une célèbre procession annuelle qui relie le village à Séville.

Devant l’église, digne d’une carte postale (bien qu’en réfection lors de notre passage), une grande esplanade de sable, puis le parc naturel dans lequel on devine au loin des chevaux en patûre.

Sur notre route vers l’Algarve, nous nous sommes rendu à El Rocio comme une étape, en journée. Il y a fort à parier que l’endroit vaut encore plus le détour en soirée, quand les bars sont assaillis de locaux mélangés aux touristes, que les pils laissent la place aux Coronas et autres Despes, et que la musique, peut-être mexicaine, crée l’ambiance sous un soleil couchant !

A voir, à faire, sans le moindre doute.

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