Pared inmaculada
Ronda est souvent citée parmi les excursions au départ de Malaga et de fait, avec en symbole son haut pont roman, la ville est animée et jouit d’une situation centrale pour papillonner tout autour et découvrir les fameux villages blancs que sont, entre autres, Zahara de la Sierra, Grazalema, Setenil de las Bodegas ou même Arcos de la Frontera.
Setenil est le village blanc le plus original, puisque dans la vallée, certaines maisons sont bâties contre la roche, que l’on peut voir a travers des fenêtres comme plafond à celles-ci. Je ne pense pas que l’on puisse les appeler maison troglodytes, car je ne pense pas qu’elles soient creusées dans la roche. C’est par contre bien elle qui leur sert de toit !
Tous ces villages ont en tout cas un point commun : il faut une sacrée condition physique pour en profiter puisque … rien n’y est plat ! c’est aussi ce dénivelé permanent qui donne à ces sites des vues magnifiques, si l’on se donne la peine de grimper, puis redescendre. Ou l’inverse.
Il reste assez étonnant, à nouveau, que l’on puisse circuler en voiture dans la grande majorité de ces villages, et ce dans pratiquement toutes les rues, même les plus étroites. Bien sûr, ces villages sont habités mais je serais curieux de connaître la part du tourisme dans les recettes de ces lieux. Et il peut devenir exaspérant de devoir avancer sa chaise, attablé à une terrasse de café, pour être sûr de ne pas être touché quand un gros SUV tente de se frayer un chemin dans un cœur historique qui n’est vraiment pas prévu pour ça !
J’ai aussi été étonné du succès très inégal de ces divers endroits : pendant que Setenil grouille de monde, Zahara, classé au patrimoine, semble quasi désert …
Aucun de ces villages ne nécessite d’y passer plus d’une demi-journée d’après moi, mais tous méritent pourtant le déplacement, avec une réelle préférence pour Setenil … même si elle souffre, comme quasi tous les endroits d’Andalousie, d’une absence totale de zone de parking.
