Golfe du Mexique / Sarasota / Ringling

C’est comme ça qu’on écrit ?! ^^

Après la foule, la quiétude ! Je pars personnellement rassasié de parcs d’attractions. On reprend le « Magical Express » dans des conditions diamétralement opposées à notre arrivée : sous un soleil radieux ! Direction l’aéroport pour … prendre le carrosse qui nous transportera pour les 10 prochains jours.

Et voilà le bestiau ! Mouahaha ! Jeu de Tetris pour imbriquer toutes les valises, ça passe ! Et le GPS sur le téléphone passe aussi, on the road again ! Direction le Golfe du Mexique …

 

Nous arrivons à St Petersburg et, selon les guides, une des plus belles plages de Floride : St Pete Beach (ouais, ils ne se sont pas cassé la tête pour trouver le nom).

On arrive juste pour le repas, cool. On est le 25 décembre, pas cool. Même le MacDo ferme le jour de Noël !

On trouve pourtant rapidement un chinois que ces dates chrétiennes ne semblent pas rebuter outre mesure. Coup d’œil rapide vers les cuisines : c’est confirmé, c’est un chinois !! On ne fait pas les difficiles, c’est ça ou rien. D’autant que ça s’avère plutôt bon au final. C’est l’avantage des woks : tu tapes quelques ingrédients au hasard, tu surchauffes le tout, tu mélanges et bétonnes avec une sauce qui emporte toutes les saveurs, c’est prêt !!

Bon allez, on n’est pas venu là pour se faire un gueuleton, même si de l’autre côté de l’Atlantique, la famille est en train de se réunir pour s’empiffrer à n’en plus finir !

Direction la plage. Alors désolé d’avance pour le langage fleuri qui va suivre mais … putain de bordel de merde ! Le Paradis ! The Paradize, comme ils disent ici, c’est plus parlant. C’est juste MA-GNI-FAÏÏÏQUE, ma Chéwie !!! A tomber. Point. Place aux images, les mots ne suffisent pas …

Le sable est blanc, la mer est verte, le ciel est structuré à souhait. C’est à pleurer de beauté !

Les enfants oublient où ils étaient encore ce matin, c’est fiesta sur la plage !

Après une longue balade, on repart au soleil couchant pour rejoindre Sarasota. Au passage, la conduite sur les routes américaines est un plaisir ! Pas de taré, pas d’excité, et tout est parfaitement indiqué.

Limite si on ne prend pas les usagers pour des teubés ! On écrit que « ceux qui prennent une bande directionnelle doivent tourner » ! ^^ Ou il existe un mode d’emploi devant les passages pour piétons pour expliquer, images à l’appui, comment et quand traverser !! ^^ Ils respectent tellement les limitations de vitesse (ils ont une limite basse, eux !) qu’ils roulent au gré de leurs envies sur une des 3 à 5 bandes des routes.

Les photos ont été prises de la voiture par Elea. Parce que oui, ces salopiauds ne se contentent pas juste d’avoir les plus beaux crépuscules du monde, ils construisent de longs ponts au-dessus des baies pour que les trajets en voiture soient aussi agréables que les balades à pied !

Mercredi 27 décembre.

On a dormi dans un motel américain ^^. Donc ici aussi, on a des empreintes dans le béton, comme à Disney. Mais c’est juste l’ouvrier qui a merdé en marchant trop vite sur la chape qu’il venait de couler ! On passe devant des chambres aux rideaux plus que douteux. Une porte ouverte sur un local technique me fait penser aux vieux films d’horreur.

On rit pour évacuer le stress. On passe la clé … suspense … on entre … eh merde, chambre ultra-correcte ! C’est tenu par des indiens (d’Asie) qui font payer 77$ la nuit avec 4 petits-déjeuners compris (d’Asie aussi à mon avis à ce prix !).

On va commencer la journée par le Ringling. Alors en gros … c’est un musée d’art, un musée du cirque, une propriété à la nature luxuriante et la maison vénitienne du susnommé, le sieur Ringling. Ben oui, c’est américain, les petits musées de quartiers, très peu pour eux ! On pourrait y passer la journée. Un transport en voiturettes est d’ailleurs organisé pour les plus paresseux.

On commence par « Ca’d’zan », la maison de John. Il aimait tellement l’architecture vénitienne qu’il a décidé de raser une maison en bord de mer pour se faire construire une petite bicoque. Terrasse aussi grande que ma maison, ça doit déchirer un barbec’ au soleil couchant sur la baie !

On visite le 1rst floor, soit l’équivalent de notre rez-de-chaussée. C’est rococo à mort. Mais ça me fait penser à ce film avec Leonardo DiCaprio qui organisait de grandes fiestas, Gatsby le Magnifique. Des personnalités new-yorkaises ont défilé ici, des acteurs.

Le proprio était actif dans une trentaine de sociétés, notamment le transport ferroviaire en plein essor. Il était moche comme un pou, mais il était blindé. Et donc marié. Et il a lancé un cirque avec son frère pour payer ses faux-frais. Sauf que ça cartonne. Du coup il a encore plus de thunes, et devient le propriétaire de cirque le plus connu des States.

Le musée du cirque nous montre une volée d’articles et d’engins témoins de l’époque, mais vaut surtout pour sa reconstitution en miniature réalisée à l’aide de … 42.000 pièces ! Américain, comme je l’écrivais plus haut.

Reste le musée d’art avec en guest star un certain Rubens. Alors je vais passer pour un inculte réfractaire à l’art véritable, mais ça me fait comme d’hab : j’admire l’art de la peinture, mais que toutes ces toiles sont affreuses ! De l’art baroque à la renaissance, je trace droit devant. Sans photographier.

Comme souvent pour moi, l’écrin est plus beau que le contenu.

Quant aux jardins …

Direction Sanibel. L’île est connue pour ses plages et ses milliers de coquillages. De fait, marcher pieds nus impose de marcher la tête dans le guidon pour ne pas s’écorcher ! Il n’empêche, je kiffe, encore.

Ce ciel est … sublime !

La vie a l’américaine impose des contrastes : on a quitté un motel ce matin, on est dans un appart grand luxe ce soir. Et on mange des pizzas de 16 pouces de diamètres. Pour les plus curieux, je vous invite à faire la conversion, on est dans le délire complet !

Enfin, petit hommage aux Floridiens. On caricature souvent les Américains de diverses façons, mais finalement, il faut goûter pour dire qu’on n’aime pas ! À DisneyWorld, ils sont payés pour être gentils. Ailleurs non. A-t-on des têtes d’étrangers qui paraissent en permanence en détresse ? Ou est-ce le soleil permanent qui rend les gens sympas ? Toujours est-il que comme me le disait Lucas, ils sont tous joviaux. Hors, pour lui qui ne comprend pas l’anglais, seul le body language compte.

En mangeant, un type était tout fier de me montrer qu’il buvait une Stella. Quand je lui ai dit que la reine des pils était la Jupiler, son voisin, californien, m’a dit qu’on en trouvait rarement aux États-Unis, sauf chez lui, à San Francisco. Il enchaîne ensuite en me racontant que sa fille, un peu plus loin, a étudié en Italie.

Ça tombe bien, demain on va à … Naples (facile, pardon). Il paraît qu’on y voit les plus beaux couchers de soleil.

On a atteint les 28 degrés, aujourd’hui. Je commence à comprendre toutes les implications de ce qu’ils appellent … le sunshine state.

 

Aurores du 28 décembre.

Je décide d’aller voir à quoi ressemble un lever de soleil …

Petit détail qui me marque : le drapeau américain est hissé partout. Absolument partout. Ca me fait penser aux italiens. Ils sont fiers d’être ce qu’ils sont. Quand je lis les nouvelles de chez nous, cette habitude de se plaindre de tout, tout le temps, je me demande si on n’aurait pas besoin de trouver un motif d’être fiers, nous aussi. Parce que les amerloques ont aussi leur lot de conneries à gérer. Mais eux se retrouvent sous la bannière étoilée …

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