Keys / Bahia Onda / LazyDays / Miami / SouthBeach

Après Key West la mouvementée, on décide de rendre aux îles ce qui devraient toujours leur appartenir : la sérénité. La matinée est ainsi consacrée à Bahia Onda, intéressante à plusieurs points de vue. Sur un versant, une plage sauvage envahie d’herbes de mer ; sur l’autre, une plage plus familiale, reposante. Et au beau milieu, un pont non achevé, qui ne le sera d’ailleurs jamais puisque l’overseas highway fut construite juste à côté après un énorme ouragan en 1935.

Étonnante île, où les enfants ont enfin pu aller faire trempette dans une eau aux alentours des 21 degrés.

On reprend la direction du nord vers Miami, mais on fait une halte sur l’île d’Islamorada ou j’ai repéré sur internet un resto sympa : le « Lazy Days ». Tables dressées sur la plage, resto spécialisé en produits de la mer. Eléa et moi prendrons donc des poissons et crevettes frits, ma femme des pâtes bourrées de calamars, et Lucas … un hot-dog !

Des colonies entières de pélicans nous survolent, certains font une halte sur les pontons.

On remonte encore, Miami nous voilà. Le GPS nous guide d’abord vers l’aéroport, ce qui a pour avantage d’approcher Miami de manière verticale à la mer, et de la voir s’élever devant nous. Le trafic s’intensifie mais reste fluide. Avant de rejoindre nos quartiers à Miami Beach, j’ai prévu une halte à Bayside Marketplace, qui est aussi le port de la ville.

Boum. Contraste oppressant ! On trouve un parking à … 30$ l’entrée !! Et à peine sortis de la voiture, nous voila engloutis dans un flots de bruits vertigineux ! De la musique partout, des gens partout, des magasins partout ! Heeeelp !!

Un petit concert de musique latine est donné et des gens ont investi la place pour danser. Ça parle plus espagnol qu’anglais. Un type se balade avec 5 perroquets sur sa tête et ses épaules. Direction le bord de mer, prendre le large comme on peut.

On tombe un peu par hasard sur une autre activité que j’avais repérée : le bus touristique « Hop-on Hop-off ». Boum !! 176$ la journée à 4 !! Je fais remarquer au vendeur qui me voit hésiter que c’est very expensive. Il acquiesce. Mais apparement il doit vendre, donc il cède : on obtient 2 jours de trajets. C’est encore une fortune pour un bus, mais je ne me vois pas quadriller la ville avec la Jeep, et encore moins chercher des parkings à 30$, qu’elle que soit la durée !

Parce que j’ai remarqué un truc depuis 4 jours : tu as beau regarder une carte routière, ou même Google Earth, en fait les distances d’un point a l’autre sont généralement beaucoup plus grandes que ce que l’on imagine.

On continue à visiter hors du tumulte commercial, et on se dirige vers le Metromover, métro aérien gratuit et sans chauffeur qui fait des boucles entre les buildings de Downtown. C’est drôle sur papier, mais c’est sans grand intérêt. On descend au bout de 5 arrêts pour passer devant la salle de sport qui abrite les matchs de NBA des Miami Heats. Et il y a match ce soir ! Légère hésitation, mais on finit par renoncer.

Allez hop, direction l’appart. Prix maxi ici aussi, sans parking ni petit-dej. Mais bon, pas le choix. On va passer le réveillon à South Beach, putain ! Ceci dit, l’appart est un bijou dans lequel on pourrait vivre toute l’année juste en posant ses valises. C’est classe, stylé, moderne, hyper confortable, et plutôt bien situé.

Il est l’heure de manger ! Direction Collins Avenue et peut-être, si on en a le courage, déjà une partie d’Ocean Drive. La première est une rue commerçante, la seconde est le poumon de Miami South Beach : rue en bord de mer ultra connue pour ses maisons art-déco.

On se sustente à côté d’une table de quelques mecs limite bourrés qui beuglent comme des veaux et fument comme des pompiers. Et croyez-le ou pas, mais ce sont les premier fumeurs que j’aperçois du séjour !! Les premiers vrais casse-bonbons aussi.

Allez, on a rechargé les batteries, on va aller prendre la température d’Ocean Drive. C’est art-déco, c’est vrai. Mais art-déco revisité à force de néons de toutes les couleurs et … ça résonne de partout !

A une terrasse une chanteuse-danseuse latine dans sa robe à froufrous, à celle d’à côté la réincarnation de Shania Twain, en plus gras, et encore à côté un DJ qui a déjà débuté la fête du réveillon !

Et en promenade, un peu de tout : des vulgaires, des familles, des mecs bodybuildés (dont un black qui a décidé de se promener en torse nu pour bien faire comprendre qu’on ne doit pas le faire chier), une prostituée qui tapine mais avec classe, des sans-abris, des hispanos, quelques américains, des hispanos, quelques francophones, et des hispanos … et des flics, partout ! Qui se promènent tranquilles mais qui montrent qu’ils sont là, on ne sait jamais …

That’s all, Folks, pour aujourd’hui. On tentera d’appréhender la giganstesque Miami avec zénitude demain, dernier jour de l’année 2018 !

PS : pour ceux/celles … ou celui/celle qui me suivrait assidûment, j’ai évoqué la fierté américaine il y a quelques jours. Petit exemple anecdotique mais qui m’a fait sourire hier : un « bête » sachet en plastique …

 

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