Dans un tableau de Picasso
L’arrivée sur la côte fait toujours du bien. D’ailleurs, d’habitude, les vacances riment toujours avec la mer, mise à part l’une ou l’autre incartade dans les terres pour ne pas dire qu’on ne fait que du farniente ! Après 5 jours de visites plutôt intensives, le rythme allait pouvoir diminuer de quelques crans.
Malaga a toujours été la ville de l’aéroport pour nous, pas beaucoup plus. Ce n’est que lors de notre dernière visite, il y a plus de 10 ans, que nous avons découvert que cette ville recueillait tous les attributs du vacanciers : grande plage, port moderne et aménagé pour les touristes, ville animée et comportant quelques lieux à découvrir comme la cathédrale ou l’alcazaba, vie nocturne. Malaga est encore la ville de naissance de Pablo Picasso. Comme un hommage, le quartiers des Lagunillas exibe ses fresques murales, dont une forme revisitée de Guernica.
On pourrait s’installer pour une plus longue durée à Malaga, il ne lui manque rien. Du centre-ville animé mais qui a su rester à taille familiale, aux plages où les chiringuitos se sont installés, une balade agréable de 15 minutes, pas plus. Ou 3 minutes en trottinette ! Mais Malaga, c’est aussi l’enfer des véhicules motorisés et des aménagements routiers insupportables ! J’y reviendrai dans un article concernant les moins bons côtés de notre voyage (parce que oui, il y en a, comme toujours !) …
Mais avant ça, les moments les plus simples sont souvent les meilleurs : installés sur la plage pour aller y boire une sangria et déguster des calamars fris et des sardines, un duo de 2 musiciens vient s’installer au coucher du soleil pour jouer quelques classiques. Un (probable) chanteurs (semi ?) professionnel passant par là, il leur propose de les accompagner … Le trio nous offre alors un concert improvisé d’une énorme qualité au vu des conditions. On étend nos jambes, on ferme de temps en temps les yeux, pour mieux écouter, pour mieux goûter, pour mieux savourer l’instant. Bref, on profite !
Malaga, c’est aussi le lieu de départ de pas mal d’excursions : le village blanc de Frigiliana y est magnifique, à flanc de colline. Et la toujours appréciable et appréciée Nerja est juste là, en contrebas. Mais la découverte de se séjour concerne indubitablement la randonnée dans le Caminito del Rey. Plus de 7 km, du parking à la station de bus qui nous ramène après avoir suivi le cours d’eau dans le sens de la descente, souvent bordés de hauts rochers. La balade se fait alors sur des passerelles accrochées sur ses flancs, et le spectacle est juste génial !
Pas très loin non plus, le Torcal de Antequera nous fait prendre de la hauteur pour une nouvelle randonnée accessible à tous, entre rochers ciselés, sculptés par le temps, le vent et les précipitations. Nous aurions pu ne jamais profiter de l’endroit, tant les nuages étaient bas à notre arrivée et la température, dépassant les 30° 5 kilomètres plus bas, qui s’est tout à coup mise à fleurter avec les 14° ! Nous avons donc choisi de faire le petit tour de 45 minutes qui s’est avéré … top ! Au coeur des nuages de temps en temps balayés par le vent, le paysage était en perpétuel adaptation.
Malaga, c’est encore la possibilité de se rendre rapidement à la très festive Torremolinos, ou la plus huppée Marbella. Nous avons finalement opté pour une autre visite locale, le Castillo de Gibralfaro, juché … trop haut ! ^^
Bref, Malaga est probablement LE centre névralgique de l’Andalousie touristique.
